9 Planètes

Navagrahas

Les neuf divinités planétaires

Chaque divinité associée à un corps céleste influe la vie sur Terre. Elles donnent aux humains le fruit de leurs actions, bonnes ou mauvaises.
Par ordre d’importance, on trouve :
Surya, le Soleil,
Candra (Chandra), la Lune
Mangal, Mars,
Budha, Mercure,
Guru, Jupiter,
Shukra, Vénus,
Shani, Saturne
Rahu, le nœud lunaire ascendant,
Ketu, le nœud lunaire descendant.
A chaque entité correspondent des caractéristiques et des attributs.

ASTRE

COULEUR

METAL

JOUR

MANTRA

Surya : Le Soleil

Rouge-orangé

Cuivre

Dimanche

Om shran shring hranon saha suryay namaha

Chandra : La lune

Blanc

Argent

Lundi

Om shran shring shranon saha candray namaha

Mangala : Mars

Rouge

Or

Mardi

Om kran kring kranon saha bhaumay namaha

Budha : Mercure

Jaune/vert

Bronze

Mercredi

Om bran bring braon saha budhay namaha

Guru : Jupiter

Jaune

Or

Jeudi

Om gran gring graon saha candray namaha

Shukra : Venus

Blanc

Argent

Vendredi

Om dran dring draon saha shukray namaha

Shani : Saturne

Noir (coul. sombres)

Fer

Samedi

Om pran pring praon saha shanaishcaray namaha

Rahu : Noeud lunaire ascendant

Gris (coul. sombres)

5 métaux

Samedi

Om bhran bhring bhraon saha rahuve namaha

Ketu : Noeud lunaire descendant

Gris (coul. sombres)

5 métaux

samedi

Om mran mring saha ketuve namaha

Ces divinités sont les protagonistes de récits mythologiques très touffus et très hermétiques. Au premier degré, ces sagas semblent aussi incohérentes que les aventures des dieux grecs, mais il faut transposer ces légendes à un niveau symbolique où se déchaînent des forces antagonistes qui mettent l’univers en marche.
En voici un exemple :
La naissance du Soleil
Quand Brahma décida d’engendrer des créatures, il fit jaillir de son pouce droit Daksha le Compétent. Ce dernier ne donnait naissance aux créatures par la pensée mais ce processus était très long. Brahma fit sortir de son pouce gauche une épouse pour Daksha. A eux deux, ils eurent mille fils de façon charnelle. Malheureusement, ils écoutèrent les mauvais conseils d’un être créé par Brahma, Narada, qui, devenu ascète, les entraîna dans cette voie. Ils n’eurent pas d’enfants et Daksha et sa femme firent naître soixante filles pour peupler le Monde. Treize d’entre elles furent mariées au rishi Kashyapa. Aditi la Non-Divisée engendra les Dieux, sa sœur Diti la Divisée, les Démons, les Daityas. Les autres soeurs firent naître les autres créatures. Bientôt une guerre éclata entre les Dieux et les Daityas. Ces derniers furent vainqueurs et régnèrent sur les Trois Mondes.
                Aditi la Non-Divisée implora le Soleil, une lumière encore indissociée de la Conscience Universelle d’accorder sa protection à ses fils. Il accepta de se matérialiser dans le Monde en la prenant pour mère. Durant sa grossesse, Aditi pratiquait une ascèse très dure et son mari lui reprocha de vouloir tuer l’embryon. Aditi se mit en colère et expulsa de son ventre l’embryon qui avait l’aspect d’un œuf éblouissant.  Daksha récita des versets du Rig-véda. Le Soleil sortit alors de l’œuf.  Brahma s’adressa à Daksha : «  Tu as prononcé le mot « tuer », donc ton fils se nommera Martanda (tuer l’œuf).  Il apportera la lumière et détruira les ennemis de tes fils. »
                Les Dieux allèrent à la rencontre des Démons et au cours de la bataille, le Soleil parut. Tous les Daityas furent réduits en cendres. Depuis, le Soleil, Surya, parcourt le ciel sous la forme d’un cercle de feu ou sous celle d’un dieu monté sur un char tiré par sept chevaux. Il est vénéré dans les temples hindous parmi les neuf divinités planétaires. Un autel leur est dédié au temple Sri Manicka Vinayakar.

 

ABHISHEKAM : Bain sacré ou religieux, offert à la divinité en l'aspergeant d'eau, à commencer par la tête.

AGNI : Chaleur, lumière, feu, l'un des des objets de vénération les plus anciens et les plus sacrés de l'Hindouisme. Il apparaît dans le ciel sous forme de soleil, dans l'air sous forme d'éclair, sur terre sous forme de feu. Agni est personnifié sous la forme d'une des divinités védiques à laquelle de nombreux hymnes sont consacrés. Agni est à la fois la flamme qui brûle dans le feu de l'autel, le prêtre qui offre le sacrifice à la flamme et la divinité qui reçoit l'offrande. Il est la volonté divine dans l'homme qui lui ouvre la voie vers la vérité. Il est le feu de l'aspiration.

D'ailleurs le mantra védique : "OM AGNIM HILE POURHITAM YAJNASYA DEVAMRITVIJAM HOTARAM RATNA DHATAMAM " est révélateur concernant ce concept de la formation sacrée plurielle du feu.

En voici la traduction : Je vénère la Divinité immortelle, le feu sacré, le prêtre, le maître du sacrifice, le dispensateur de tous les joyaux et de tous les trésors.

 

AHAVANAM : En Hindi classique AHEVANE signifie une invocation, un appel à la divinité mais aussi une information. Le terme Sanscrit Védique AHAVA signifiant un appel, était le concept primordial antérieur à celui du mantra. Lors du rite sacré AHAVA, il y avait trois prêtres officiants du culte aux fonctions respectives bien spécifiques, une triade de patriarches en somme dont les noms étaient :

1-Le prêtre HOTA compilateur chargé de l'arrangement harmonieux et approprié des RIK-s ou ARCHANI-s (versets de louanges) formant un SHASTRA (traité)

2-Le prêtre UDGATA qui chantait la GAYATRI et les versets RIK-s.

3- Le prêtre ADHVARYU qui mesurait la structure complète du sacrifice (YAJNASYAMATRAM VIMMITA. Le prêtre HOTA récitait la formule "SAMSAVA OM" qui signifiait "invoquons le PARABRAHMA (le Brahman Suprême) qui est sans forme. Le prêtre ADHVARYU répondait par la formule sacrée: "SAMSAMO DAIVOM": oui Monsieur commençons maintenant l'invocation de l'être suprême. Cette réponse à l'AHAVA s'appelle le PRATIGARA.

 

AMBIKA : Nom de Parvati la parèdre de Shiva.

 

ARATI : Rituel le soir à la maison ou au temple (5 fois par jour) sous forme de Pooja avec des fleurs, de l'encens et Bhajana (prière), durant lequel des lampes, du camphre enflammé sont passés devant la divinité en un mouvement circulaire, dans le sens des aiguilles d'une montre. Honorer la divinité avec une lumière vive symbolise la disparition de l'obscurité et de l'ignorance et l'invocation de bonnes augures. Les indiens du nord chantent généralement les hymnes de ARATI en Hindi surtout pour l'hymne OM JAYAJAGADISHAHARE, tandis que les indiens du sud à dominante culturelle Dravidienne les récitent dans leur langues respectives que sont le Tamoul, le Malayalam, le Telugu, et le Kannada. Ceci dit la plupart des Bhajans courts sont récités en sanscrit.

 

ARCHANA : de arch : adorer, rendre un culte, saluer, souhaiter avec respect la bienvenue, honorer, chanter les louanges. Vénération, respect exprimé envers les divinités. Les noms sont en général au nombre de 108 (ashtottaranamavali), 300 (trishadinamavali) ou 1000 (sahasranamavali). L'archana symbolise l'humilité devant la divinité.

 

AUM ou pravana : La syllabe sacrée OM avec ses trois lettres constituantes A.U.M, montrées séparément. A.U.M a plus de cent significations dont l'une est "bienvenue aux divinités".

Ayyappan
Brahma  a accordé à Mahishasura d'être invulnérable, sauf à un être qui aurait la force combinée des Shiva et Vishnou.
 Étant donné qu'une telle personne n'existe pas, il pensait qu'il était imbattable et a commencé la conquête et le pillage du monde.

Les dieux Shiva et Vishnou ont  été imploré pour  sauver le monde de cette catastrophe. Vishnu a trouvé une solution possible au problème. Vishnu devait se manifester comme la magicienne Mohini (son incarnation féminine), uni au Seigneur Shiva.

Aiyappan, étant le fils de Shiva et Vishnou, il a les pouvoirs de ses deux parents. Il détruit toutes les tendances négatives grâce à la puissance de destruction acquise grâce à son père Siva. Il soutient l'idée de l'Être suprême, par la puissance de sa mère.

Le Seigneur  Ayyappan est adoré dans un certain nombre de sanctuaires à travers l'Inde : au Kulathupuzha , dans le Kerala , il est adoré comme un enfant; et à Pushkala Poorna et à Sabarimala comme un ascète - un célibataire méditant dans la solitude pour le bénéfice de l'humanité tout entière.
le célèbre mantra Swamiye Sharanam Ayyappa peut être traduit par Donnez-moi un abri, Seigneur Ayyappa!

Le Seigneur Ayyappan est un symbole de l'unité religieuse et l'harmonie communale. Il est également connu sous le nom  Bhuthanatha, Dharmasastha, Hariharan, Ayyanar et Manikanta.

Le célèbre sanctuaire de Sabarimala est visité par plus de 50 millions dévots tous les ans, ce qui le place au deuxième rang des pèlerinages dans le monde.

 

BHAJAN : Forme d'adoration de Dieu ou d'un avatar, caractérisée par l'utilisation de musique et de chant. L'art des Ragas, systèmes d'intonations vocales pour chanter les bhajans est une véritable science sacrée enseignée dans de nombreuses parties de l'Inde et en particulier à Bénarès.

 

BHAKTI : Amour pour le Divin; dévotion au Divin. La voie de la Bhakti conduit à la réalisation de Dieu et à la béatitude éternelle par l'amour, par la foi, la dévotion, l'abandon à Dieu. SRI KRISNA, incarnation du Dieu VISHNU, dans la BHAVAGAD-GITA, déclare à Arjuna : YE TU SARVANI KARMANI MAYI SAMNYASYA MAT-PARAH / ANANYEN' AIVA YOGENA MAM DHYAYANTA UPASATE/ TESAM AHAM SAMUDDHARTA MRTYU SAMSARA SAGARAT/ BHAVAMI NACIRAT PARTHA MAYY AVESHITACETASAM/

"Mais, O fils de Prtha bientôt émanciperais-je de cet océan de l'existence conditionnée et vouée à la mort, ceux dont l'esprit est toujours consacré à moi, ceux qui m'abandonnent les fruits de toutes leurs actions ainsi que l'illusion d'en être les auteurs ; et qui me vénèrent, méditant sur Moi comme leur seul refuge et leur unique amour".

 

Bhairava est le nom de Shiva sous sa forme terrifiante, que l'on montre alors portant le crâne de Brahma. Shiva avait en effet coupé la cinquième tête de Brahma. En conséquence, il dut porter cette tête pendant des années pour expier cette faute.

L'origine de Bhairava remonte à l'histoire de Dakshayani ou Sati, la femme de Shiva. Sati, fille du roi des dieux Daksha, avait décidé d'épouser Shiva contre l'avis de son père, qui voyait en lui un ascète, qu'il associait aux animaux et aux démons. Un jour Daksha organisa un sacrifice rituel yagna, auquel il invita tous les dieux sauf Sati et Shiva. Sati vint seul au yagna, où Daksha parla ouvertement de Shiva avec mépris. Sati, ne supportant pas d'entendre son mari insulté, se jeta dans le feu sacrificiel. Quand Shiva l'apprit, il sema la destruction dans le yagna, tua Daksha et le décapita. Puis il prit le corps de Sati sur ses épaules et fit le tour du monde en courant éperdument pendant des jours. Comme cela risquait de détruire le monde, Vishnu, le troisième dieu de la trinité, découpa le corps de Sati avec son chakra (disque divin) en morceaux qui tombèrent épars. Les lieux où ces morceaux sont tombés s'appellent les Shakti Peetha. Shiva pris la forme de l'effrayant Bhairava pour monter la garde autour de ces lieux. Bhairava est invoqué dans les prières pour détruire l'ennemi.

BRAHMA : Le créateur, et le protecteur du monde. Son véhicule est une oie, sa compagne est Saraswati, la déesse de la connaissance. Brahma fut lui-même créé par les vibrations du son cosmique OM. 

 

BRAHMAN : Dans les védas, Brahman est le mot sacré, inspiré, expression du cœur ou de l'âme ; le mot védique ou mantra au sens le plus profond, qui monte des profondeurs de l'âme qui émerge du Subconscient de l'homme et s'élève vers le Supraconcient.

Dans l'ADVAITA VEDANTA de Shankaracharya (Monisme Acosmique et Absolu) Brahman est surtout envisagé comme NIRGUNA ou NIRVISESHA. BRAHMA, la réalité ultime au delà de la dualité du sujet et de l'objet, l'Absolu impersonnel et indifférencié dénué d'attributs l'UN auprès de qui rien d'autres n'existe. La multiplicité apparente des choses et des êtres créés et muables, d'après Shankaracharya, et leur sèparativité du Brahman sont illusoires et nées de l'influence de la MAYASHAKTI, puissance cosmique de l'illusion qui nous lie au cycle des morts et des renaissances.

Dans le VISHISTADVAITA VEDANTA (monisme qualifié) du Maître Ramanuja, le Brahman est surtout envisagé comme SAGUNA ou SAVISESHA, l'Absolu doué de qualité, d'attributs, Dieu en tant que Père et ami des créatures, Protecteur de l'Univers.

En effet les Vishistadvaita Vedantin ne croient pas en une résorption totale de l'ATMAN dans le BRAHMAN lorsque MOKSHA (la libération) est réalisée. La créature ou Ame individuelle (JIVATMA) demeure distincte du Soi suprême (PARAMATMA).

 

CHANDANAM : Santal (l'arbre, le bois, ou toute préparation onctueuse du bois, tenu en grande estime comme un parfum et onguent rafraîchissant).

 

CHANDIKA : Nom de Dourga sous son aspect passionné et impétueux la Déesse qui est l'énergie de Shiva. Dans le 7éme chapitre du Devi Mahatmyam (la gloire de la Déesse), théophanie puissante qui en 700 versets, célèbre la victoire du Divin sur les forces démoniaques, Chandika nommée ici Ambika dans un moment de colère Divine terrible épouse la noirceur de l'encre et du 7éme Chakra au sommet de sa tête émane Kali qui va se charger de la mise à mort des démons Chanda et Munda. Par la suite Kali sera nommée Chamunda pour avoir vaincu ces deux démons et ce sera elle qui, sur la requête de Chandika combattant le démon Raktabijasura, boira le sang de ce dernier qui à chaque goutte tombant sur le sol recréait spontanément un nouveau démon de la même force, taille et valeur.

 

DEVI : Déesse nom de Dourga et de Sarasvati. Une reine et plus particulièrement une reine couronnée.

 

DHOUPAH : Encens, parfum, toute substance odorante, la vapeur produite par une substance parfumée (résine) vapeur ou fumée aromatique. Poudre parfumée.

 

DHYANAM : Méditation, réflexion, pensée, contemplation, visualisation mentale des attributs d'une divinité.

 

DIPAH : Lampe, lumière.

 

   

 

DOURGA : Le nom de "Dourga" en sanskrit signifie «invincible». La syllabe «dou» est synonyme des 4 démons : la pauvreté, les souffrances, la famine et des mauvaises habitudes. Le «R» désigne les maladies et les ga "est le destructeur des péchés, l'injustice, l'irréligion, la cruauté et la paresse

Nom de Parvati épouse de Shiva sous son aspect mystérieux et inaccessible.
On lui attribue le role de Shakti de l'absolu impersonnel. La déesse Dourga est très puissante, elle est protectrice toujours prête au combat, elle déploie sa force destructrice dès que la terre est menacée par les démons. Dourga a généralement huit bras, elle est assise sur un tigre, ou un lion. Ses attributs sont le trident, l'épée, le serpent,la sonnette, le tambour, le bouclier,le récipient en forme de crâne,, l'arc et la flèche, la roue, la massue, le pot à eau et la conque. Lors de la fête de Dourga, le but est de vénérer la Shakti, la déesse comme énergie pure, la protectrice du droit, destrurrice du mal, et gardienne du Dharma, la loi divine.

Loin dans la nuit des temps, le démon Mahîshâsura avait envahi les cieux, massacrant les dieux. Comme à chaque fois dans ces cas-là, ils allèrent trouver les trois puissances de la Trimoûrti : Brahmâ, Vishnu et Shiva. Alors qu'ils réfléchissaient pour trouver une issue, une terrible tempête éclata. Des éclairs zébraient le ciel, un feu intense se dégagea. Les flammes prirent la forme d'une jeune femme de toute beauté. Tous les dieux la dotèrent de pouvoir, la pourvoyant en armes plus puissantes les unes que les autres : Shiva lui donna son trident, Vishnu son disque et un nœud coulant, Himalaya le dieu des montagnes lui fit présent d'un lion, sur lequel elle s'assit gracieusement.

Elle plut à Mahîshâsura qui voulut l'épouser. Elle lui dit que s'il la battait au combat, il aurait ce qu'il désirait. Le démon envoya ses armées, qu'elle vainquit avec l'aide de Kâlî, puis elle le tua, et ramena la joie aux habitants de la terre. Depuis ce temps, la déesse est vénérée en tant que déesse de la guerre.

Le lion sur lequel elle est assise représente son pouvoir illimité, qu’elle met au service de la vertu pour détruire le mal. Ses multiples armes indiquent que pour vaincre les pulsions du mal, l’homme doit développer différentes qualités, selon les situations et les circonstances : le détachement contre l’égoïsme, la connaissance de soi contre la colère, la générosité contre l’avidité ou la rancune, le discernement contre le préjudice (vol, meurtre…) etc…. L’amour est l’arme universelle.

La déesse Dourga est fêtée à l'occasion de NAVARATRI, et AADI POORAM

 

GANESH

 

GANGA : Selon la légende Ganga était la fille aînée du mont Himavan et possédait le pouvoir de purifier tout ce qu'elle touchait. A la requête des Devas (Dieux), son père l'envoya servir dans le monde des Dieux. Le roi Bhagirata réussit par son ascèse à ramener Ganga sur terre. Il voulait ainsi purifier les cendres de ses ancêtres pour les délivrer des mondes infernaux et leur permettre d'accéder aux cieux. Grâce aux austérités accomplies par le roi, Shiva accepta d'amortir la chute de Ganga sur la terre. Il emprisonna même un temps dans sa chevelure car Ganga mécontente de redescendre sur terre, était prête à tout balayer sur son passage, y compris Shiva ! Sur les instances de Bhagirata, Shiva relâcha enfin Ganga, devenue encore plus pure avec son contact avec le Dieu. A chaque bain rituel, un Hindou invoque les eaux du Gange.

GHI (ou GHRITA) : Beurre clarifié. Utilisé comme carburant pour les lampes à huile dans les Poujas. Il symbolise la clarté de l'esprit et l'illumination. La triple clarté représentée par Ghrita est d'Indra, de Surya et de Soma. Indra c'est la lumière divine du mental purifié ; Surya la libère de la réflexion dualiste et Soma de l'attachement aux sens.

 

 

 

HANUMAN : Chef des armées de Rama, le dieu singe est le fils de Vayou, le dieu du vent. Il est aussi appelé Maruti. Sa fidélité et sa loyauté envers Rama et la reine Sita, lui ont conférés l'immortalité, la jeunesse éternelle, et une excellente santé. Dans le Ramayana, Hanuman a pris une part très importante dans la guerre contre le démon Ravana. Lakshmana, le frère de Rama, fut blessé, pour le sauver, il lui fallait l' herbe de vie, Hanuman fut chargé de trouver cette plante, qui ne pousse que l'himalaya. Ne pouvant reconnaître l'herbe, Hanuman pris la montagne, et la rapporta à Rama. 

HIMALAYA : De Hima : neige, froid, hiver, et Alaya : demeure sanctuaire. Chaîne de montagne entre le nord de l'Inde et le Népal, où l'on trouve les plus hauts sommets du monde. Ces montagnes sont sacrées pour les habitants d'Inde, Népal, Tibet, et le Gange y prend sa source.

INDRA : Le Dieu du ciel. Il est le roi de tous les êtres célestes, souverain du ciel il chevauche un éléphant blanc appelé Airawata. Il est le Seigneur des orages et des éclairs, son arme est vajra (le tonnerre). Les 7 couleurs de l'arc en ciel sont son arc et les gouttes de pluies ses flèches. Indra est un souverain pacifique qui offre refuge à chacun, Il est généreux et aide tous ceux qui suivent le Dharma. Dans le Mahabharata, Indra est le père d'Arjun, le puissant prince Pandava. 

 

KAILASH : Nom d'une montagne fabuleuse, un des sommets de l' Himalaya, lieu de résidence de Koubera le dieu des richesses, chef des Yakshas, les gardiens de la richesse et paradis du seigneur Shiva. Au pied du mont Kailash se trouve le lac Manasarovar.


KALI : La mère, sous son aspect protecteur, qui combat les démons pour protéger ses dévots. Kâli est généralement représentée dansant ou en union avec Shiva. Shiva représente l'aspect transcendantal et Kâli l'aspect dynamique, l'énergie primordiale. Kâli détruit l'ignorance, maintient l'ordre du monde, bénit et libère ceux qui s' efforcent de parvenir à la connaissance de Dieu. Elle est le symbole de la dissolution et de la destruction. Elle est vénérée en particulier au Bengale et ses temples les plus connus sont ceux de Kâlighat et de Dakshineshvara, où Râmakrisna fut un jour le prêtre de Kâli. Sous son aspect le plus terrifiant et destructeur, elle hante les cimetières (Shmashanavasini) personnifiant la Mort Universelle et inexorable pour toutes les créatures. Sous son aspect Bhairavi, elle personnifie les désirs irrésistibles contraires au Dharma universel qui nous conduisent à notre propre destruction.

Elle est souvent représentée comme une femme noire, en colère, ayant une guirlande de crânes humains autour de son cou, et une robe faite de bras. Elle danse sur le dieu Shiva allongé sur un champ de bataille. A l'époque védique, Kâli indiquait une des flammes du yâgam, la cérémonie du feu, qui dévorait les offrandes. Plus tard, ce nom a été donné à la shakti de Shiva lorsque celle-ci détruit les démons. Nous devons savoir que la déesse Kâli est synonyme du temps qui dévore les êtres et les choses. Elle symbolise la manifestation de l'univers qui n'arrête pas de changer à chaque instant. Shiva allongé représente la base de l'univers. Les crânes autour de son cou signifient qu'elle coupe l'orgueil des gens égoïstes, qu'elle leur enlève la force des méchants et qu'elle leur supprime les moyens de travailler : les mains. Nous devons prier la Déesse Kâlî en lui demandant de détruire les assouras sur la terre et les démons en nous. Nous devons sacrifier notre vie en la dédiant à la Déesse par l'étude de la religion, par la prière et des pénitences pour nous purifier.

 

Sri KARUMARI AMMAN : Mari qui signifie la pluie, elle est une déesse très populaire au Tamil Nadu. La plupart des gens pensent qu'elle est une forme de Parvati, l'épouse de Shiva de Seigneur ou Durga . Certaines personnes croient qu'elle est Renuka, la mère de Lord Parasurama. Les dévots la prie pour qu'elle pour amène la pluie et qu'elle évite les épidémies. Dans son temple,il est commun de voir des gens marcher pieds nus sur les braises.

 

KOUNDALINI : Qui encercle, est enroulé comme un serpent, circulaire en spirale. Énergie lovée, endormie, à la base de la colonne vertébrale. Si elle s'éveille à la suite de pratiques spirituelles, elle monte en traversant et emplissant d'énergie les centres spirituels de l'être (chakras) jusqu'au sommet de la tête, dans le lotus aux mille pétales, où se produit l'union de Shiva et de Shakti.

 

 

KRISHNA : Vishnou dans sa huitième incarnation. Krishna est le héros le plus célèbre de toute la mythologie indienne et la plus populaire des divinités. Bien qu'en réalité fils de Dévaki et de Vasoudeva et ainsi cousin de Kamsa, il fut élevé par Nanda et Yashoda et passa son enfance dans leur maison. C'est là que sa nature divine se révéla peu à peu, quand il vainquit sans peine les plus redoutables démons (Baka, Poutana etc.) envoyés par Kamsa pour le tuer et qu'il accomplit maintes autres faits avec une force étonnante.

Les proches compagnons de son enfance étaient des gopis, les femmes des vachers de Gokoula et parmi elles, Radha était sa favorite. Il tua Kamsa, Naraka, Keshin, Aristha et de nombreux démons puissants. Il était l'ami d'Arjouna et conduisit son char dans la guerre du Mahâbhârata. Le support non démenti qu'il apporta à la cause des Pandavas fut la raison principale de la défaite des Kauravas, en bien des occasions critiques, l'aide et l'imagination de Krishna sortirent les Pandavas de mauvais pas. Après l'extermination des Yâdavas à Prabhasa, il fut tué accidentellement par un chasseur Jaras, qui le pris à distance pour un daim et lui décocha une flèche. Il avait plus de 16 000 femmes mais Roukmini, Satyabhâma et Radha étaient ses favorites. on dit qu'il avait le teint bleu sombre et la couleur des nuages .

kumkum
le kumkum  (rouge) est un mélange de curcuma et de safran. Généralement on fait un point avec une pincée de kumkum juste entre les deux sourcils , lieu du sixième chakra, soit le 3 ème œil, l’endroit où la force mentale et la spiritualité peuvent être stimulés. Les hommes et les femmes le portent à l’occasion d’évènements religieux, lors des célébrations familiales, lors des pujas ou juste avant d’entrer dans les temples, le kumkum symbolise dans ces cas, une forme de bénédiction. On l’utilise aussi pour la fête de Holi.

 


La statue de Shri LAKSHMI au Temple

 

LAKSHMI : Aussi appelée Shri. Déesse de la fortune, de la prospérité et de la beauté, femme de Vishnou, elle l'a accompagné dans toutes ses incarnations. Pour Vâmana, elle fut un bouton de lotus, elle fut Dharani pour Parashourâma, Sitâ pour Râma, Rukminî pour Krishna. On dit qu'elle surgit des eaux en même temps que les joyaux et autres objets précieux quand les dieux et les démons barattaient l'océan pour en obtenir le nectar.

Lakshmi est un terme sanscrit qui signifie littéralement "prospérité", "fortune" ou encore "richesse". En Inde du Nord, par exemple, une épouse hindoue vertueuse est considérée comme "Ghar kî Lakshmî", "Déesse de bonne fortune de la maison".
"Lakshmî" est la parèdre du Dieu Vishnu, qui dans la trimûrti (trinité) de l'Hindouisme classique, est la déité de la protection (sthîti) de l'univers, tandis que Brahmâ représente la création (srsti) et Shiva la dissolution (samhâra). Dans le culte des sapta-matrika (sept matrices), Vaishnavî, l'expression shaktî, personnification d'émanation de pouvoir féminin du Dieu Vishnu, symbolise l'ordre, la symétrie, la beauté et l'harmonie de l'univers matériel. Il est la source d'où tout l'univers tient son apparence d'unité.
Le principe qui permet à une famille, une société, une nation, etc. de préserver son unité est la prospérité dont Lakshmî est maîtresse et garante. C'est pour cela qu'au même titre que Ganesha, le seigneur des obstacles, elle est vénérée par les commerçants et familles hindous, et tous ceux qui souhaitent lui rendre un culte.
Lors de la fête de Durga Pûjâ (littéralement "le culte dévotionnel de celle qui est difficile à approcher"), trois jours de prières et pûjâ (cérémonies dévotionnelles) sont consacrés à la Déesse Durga, trois autres à Mahâ Lakshmî et trois à Saraswathi.
La femme hindoue, par sa vertu et son habileté à gérer un budget, coopère de façon bénéfique à la prospérité de sa nation, en faisant de ses enfants de futurs bons citoyens! Elle est garante, en tant que Shakti de Vishnu, de l'unité et la prospérité de sa famille.

MANTRA : Hymne védique ou prière sacrée adressée à une divinité, texte sacré. Un mantra peut être de trois sortes : ach s'il est destiné à être répéter à haute voix; yajus s'il est en prose et murmuré à voix basse; et sàman si il est destiné à être chanté.

 

MURUGA.

 

NAMASKARAM : Se prosterner, rendre obéissance, saluer pour marquer le respect. Se pencher , se soumettre.

 

NAIVEDYA : Offrande de nourriture à la divinité. Les ingrédients ainsi bénis sont distribués aux disciples et aux dévots, symbolisant l'amitié des hommes avec la divinité.

OM : Om est le mantra ou le son symbolique qui exprime Brahman dans les quatre plans de la conscience. Le monde matériel perçu dans l'état d'éveil ou plan de l'activité extérieure est représenté par la grande courbe inférieure du symbole. L'état de rêve, sujet au stimuli non pas des objets extérieurs mais des représentations mentales, est symbolisé par la seconde courbe, plus petite, qui est pour ainsi dire entre l'éveil et le sommeil. La courbe supérieure représente l'inconscient, que nous appelons sommeil profond mais qui est aussi un lien de connexion, car elle est la plus proche du point qui représente la conscience absolue. Le point est la conscience absolue qui illumine et révèle les trois autres. C'est turîya, le quatrième état de conscience. Sans turîya, il n'y a ni pensée, ni symbole, ni état de conscience, ni univers.

 

PARVATI : Parèdre de Shiva, qui vit avec lui au mont Kailash. Mère de Ganesh. Elle a plusieurs centaines de nom, dont Dourga qui symbolise la puissance et la force. Son véhicule est un lion ou un tigre. Dans sa forme la plus violente Parvati devient la déesse Kali.

 

POUJA : Offrande de fleurs, Cérémonie d'adoration rituelle avec l'eau du Gange, des fleurs, une cloche ( ghantâ), de l'encens et des mantras. Pendant le rituel, l'officiant utilise des gestes symboliques (moudras) pour décrire autour de lui même un cercle mystique qui sert à le séparer du monde éphémère des sens et l'aide à entrer en contact avec Dieu. L'officiant est appelé Poujari ou Poujuka. La pouja symbolise l'ouverture naturelle du coeur au Divin à la façon dont une fleur ouvre naturellement ses pétales. Les poujas sont accomplies avec la même pureté, ouverture, réceptivité et innocence, en un jaillissement spontané de notre amour inné pour la vie.

Les rishis virent dans cette offrande de la fleur une forme d'adoration naturelle, l'expression ultime de l'amour de la nature de Dieu, et ils tentèrent de la reproduire dans notre vie humaine.

 

 

POUJARI : Celui qui accomplit la Pouja. Pour la commodité du discours, nous employons ici le terme "poujari" au sens large, qui s'applique à tous ceux et celle qui accomplissent la pouja. Mais en Inde, ce terme désigne l'équivalent d'un prêtre, un officiant, celui qui a été initié aux secrets du sacrifice (yajna) par un Maître, son Gourou, et la pouja est un rituel très précis où chaque geste, chaque mouvement des doigts et des mains, chaque mot prononcé a un sens et est accompli dans un but particulier. Le yajna est une science très ancienne, datant des temps védiques, où les Richis avaient la connaissance de mondes et de niveaux de conscience qui nous sont aujourd'hui inconnus, étrangers, et la pouja était pour eux un moyen de concentrer l'attention de l'être entier sur l'effort à entrer en contact avec la Divinité qui sous ses multiples formes et noms extérieurs, est en réalité l'âme même de l'officiant.

 

PRASADAM : Faveur ou bienveillance de Dieu ; clarté, pureté, paix de l'esprit ; sacrifices de la nourriture offerts à une divinité puis distribués parmi les dévots, ou nourriture consacrée par un saint. Un tel prasâdam est dit contenir une grande puissance spirituelle.



RAMA : La septième incarnation de Vishnou, il est le héros du Ramâyana, poème épique, en 50 000 vers et en sept sections, qui fut écrit par le grand sage Valmiki au 5ème siècle avant Jésus Christ.
Tulsi Das, né au milieu du 16ème siècle écrivit le Ramayan. Tulsi Das est acclamé comme l'un des plus grands poète de langue hindi.
Rama est l'incarnation de la perfection, qui aime la vérité et la justice. Fils ainé du roi d'Ayodhyâ , Rama fut dépossédé du trône, par une intrigue de sa belle mère Kaikeyi, qui le fit condamner à l'exil. Rama Sita et son frère Laksmana, partirent vivre dans la forêt pendant 14 ans. c'est pendant cet exil que Sita fut enlevée par Râvana. Rama Grand guerrier, tua Ravana le démon à dix têtes, aidé par l'armée des singes commandée par le fidèle Hanuman. Rama se conduit comme un héros exceptionnellement vaillant et sage.
Dans cette incarnation la déesse Laksmi se nomme Sita. Rama est le protecteur des pauvres, "l'ami des misérables".

 

SANKALPA : Résolution mentale, volition, volonté, but, dessein, intention, détermination. Voeux solennel. Quand sankalpa est pris par un Maître Parfait comme AMMA, il se réalise.

 

   

 

SARASWATI : La déesse de la connaissance, elle purifie et enrichit l'esprit. Elle est la compagne de Brahma, déesse des arts et de la musique elle joue d'un instrument appelé Veena. Dans la culture aryenne elle est une rivière sacrée, qui rencontre le Gange et la rivière Yamuna, qui représentent Parvati et Lakshmi, au confluant des trois rivières à Allahabad (Uttar Pradesh). Elle est généralement accompagnée par un paon ou un cygne.

 

SHAKTI : Énergie, force, puissance, volonté, pouvoir. Pouvoir royal (il a trois parties : la majesté ou la position proéminente du roi lui même ; le pouvoir de donner un bon conseil, le pouvoir d'énergie. Personnification féminine de l'énergie divine. le pouvoir du Seigneur exprimé dans les oeuvres de Prakriti.

 

 

SHIVA : Le destructeur, sa demeure est le mont Kailash dans L'Himalaya. Le Gange coule de ses cheveux. Son véhicule est le taureau Nandin, sa compagne est Parvati la fille de l'Himalaya. Shiva est aussi Nataraja le seigneur de la danse cosmique, symbolisant l'ordre cosmique. Il est le dieu de la fertilité et de la sexualité (Linga). Shiva possède le troisième oeil, pour sauver le monde des ténèbres. Il tient un trident appelé "Shul" symbole des 3 gunas. Le taureau "Vrisha" représente le dharma, il est la monture du Seigneur Shiva. Les qualités négatives telles que la colère et le désir sont semblables à des serpents vénimeux. Le Seigneur a le contrôle total sur ces sentiments et il les porte comme ornements.

 

SKANDA : Fils de Shiva, né sans l'intervention d'une femme. Skanda est un des noms sacrés du Dieu Muruga. La plupart de ces noms se réfèrent aux circonstances de sa naissance. Tandis que Shiva se délectait de la présence de Parvati, Agni lui rendit visite sous la forme d'une colombe. Shiva lui jeta une graine porteuse de vie. Agni, incapable d'en supporter le poids, la laissa tomber dans le Gange (Skanda est aussi appelé Agnibhu, Gangaputra). Elle tomba alors entre les mains des nymphes Krttikas (les six étoiles de la pléiade), un jour où elles se baignaient dans le Gange et chacune d'elles conçut un fils. Mais par la suite, ces fils se combinèrent mystérieusement en un seul, d'une forme extraordinaire, avec six têtes, douze bras et douze yeux, d'où les noms Kârttikeya, élevé par les Krttikas, Shadanana, Shanmukha. Karttikeya est Mars, le Dieu de la guerre de la mythologie indienne. Il commanda l'armée des Dieux lors de la guerre contre Taraka, un puissant démon qu'il vainquit et abattit, d'ou les noms de Mahâsenâ, Senâni et Tarakajit, vainqueur de Taraka. On le représente assis sur un paon. Il est le chef des forces divines et représente la victoire sur les pouvoirs hostiles.

 

SOURYA : Le soleil. Dieu du soleil dans les védas, Seigneur de la vérité et de la Lumière Divine. Il émet les rayons de la connaissance qui illuminent le mental. Symbole de l'illumination spirituelle. Dans les Vedas, le soleil  est représenté, par un jeune homme conduisant un char de lumière tiré par sept chevaux,  un pour chaque jour de la semaine. Sa chaleur et sa force créent, nourrissent, et détruisent tous les êtres. Le soleil est aussi décrit comme le vrai Yogi, donnant force et rayonnement, sans attendre quelque chose en retour pour lui. 

 

TIRTHAM : Lieu où il y a de l'eau. Endroit sacré, lieu de pèlerinage, temple surtout situé sur les berges de rivières sacrées.

 

TOULSI : Basilic. Plante sacrée pour les Hindous, associée à Shri KRISHNA. Porte également le nom de Vrindavâni.

 

TRIPOURASOUNDARI : De tripuram qui possède de nombreuses significations : les trois cités de l'or de l'argent et du fer, dans le ciel, dans l'éther et sur la terre, construites pour les démons de Mâya. A la demande des Dieux, Shiva réduisit en cendres ces villes et les démons qui y vivaient; les trois corps : matériel, subtil et causal, où vit le jiva, trois états de conscience : éveil, rêve, sommeil profond etc, et Soundari : belle adorable ? La Mère Divine, Shakti de Sadâshiva, qui gouverne l'univers.

 

VARUNA : Le Dieu des vagues. Il détruit les démons dans les fonds sous-marins. Il se déplace sur un poisson nommé Makara. Il vit dans les montagnes sous-marines, Pushpagiri, dans un palais de pierres précieuses. Son char est tiré par des chevaux, qui sont fait de la force des vagues de l'océan.

 

VAYOU : Le Dieu du vent. Il est le porteur des parfums, des graines, du pollen. Vayou est  le régénérateur de la nature. Dans le Ramayana, il est le père de Hanuman, le Dieu singe, dans le Mahabharata il est le père de Bhima le plus fort des princes Pandava.

 

VIBHOUTI : Pouvoir divin, énergie divine manifestée à travers un instrument, un support matériel ou un être humain. Ici cendre sacrée, bénie par la présence de la divinité durant la pouja, ou par un Maître. La cendre est en général de la cendre de bouse de vache, considérée comme absolument propre et un véhicule idéal pour la force spirituelle que met en elle la divinité ou le Maître.
L’ Ingrédient principal de la Vibhouti sont les cendres de bouses de vaches, mais plusieurs autres substances prescrites dans les textes également utilisés. La Vibouthi est placé sur le front car il est considéré comme sacrée et sainte. Certains dévots ajoutent une petite quantité sur la langue pour rendre hommage à la divinité.



VISHNOU : Le conservateur, il est le second de la trilogie Hindoue. Il est l'incarnation de la générosité. Vishnou est le seul Dieu de la trilogie Hindoue à s'être incarné sous la forme de 10 avatars : Matsaya (poisson), Koorma (tortue), Varaha (sanglier), Narasimha (homme-lion), Vaman (nain), Parshurama, Rama, Krishna, Buddha, et Kalki. Sa femme est Laksmi, elle fut toujours auprès de lui lors de ses réincarnations. Garuda est la monture de Vishnou et de sa femme Lakshmi, il est généralement dépeint comme une créature avec les ailes, le bec et les jambes d'un aigle, et le tronc, les bras et la tête d'un humain.

YANTRA : Diagramme mystique ou astronomique utilisé pour attirer les forces spirituelles.

 

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